Presentation du modele OSI

Le modèle d'interconnexion de Systèmes ouverts, ou OSI-Open Systems Interconnection, décrit dans les documents ISO 7498 et CCITT X.200, définit, entre systèmes, des procédures normalisées pour l'échange d'informations. Les systèmes (ordinateurs, terminaux, nœuds de réseau, ...) qui obéissent à ces conventions sont dits ouverts. Le modèle OSI ne concerne pas l'architecture interne des systèmes, mais leur comportement externe. Les fonctions de ceux-ci sont décomposées en couches. Cela permet de séparer les fonctions, d'éviter une trop grande complexité dans chaque couche et de définir des protocoles plus simples.

Le principe de base est de définir l'ensemble des fonctions à réaliser dans une communication réseau, et de les regrouper en classes distinctes appelées couches.
Les couches traitent chacune de fonctions bien spécifiques, qui ne se recoupent pas avec d'autres couches.
Chaque couche interagit avec la couche immédiatement supérieure et inférieure, de manière bien définie.
On dit alors qu'une couche offre des services réseau pour sa couche supérieure, et qu'elle utilise les services réseau de sa couche inférieure.
   
Une terminologie a été choisie pour désigner les messages qui transitent d'une couche à l'autre. Ainsi, si la couche N transmet une requête à la couche inférieure, celle ci répond par une confirmation. En revanche, si la couche N émet vers la couche supérieure, il s'agit d'une indication, celle ci renverra alors une réponse.
   
Dans tous les cas ces messages passent par des points d'accès aux services appelés SAP (Service Access Point).

Il est nécessaire de définir pour chaque couche le format et le contenu des adresses de Point d’Accès au Service.

   
De même que deux équipements du réseau dialoguent entre eux à travers le réseau, chaque couche de l'équipement dialogue avec la couche correspondante dans l'autre équipement, selon des règles bien établies : le protocole de communication.

Chaque couche doit fournir des informations à sa couche partenaire. Elle ajoute ses propres informations de gestion appelées en tête aux données fournies par la couche supérieure. Elle transmet le tout à sa couche inférieure, qui considère elle-même toutes ces informations comme des données. On appelle ce mécanisme l'encapsulation des données.

Dans une réception, les différentes couches qui recevront ces données reconnaîtront chacune les informations de gestion qui leur sont destinées, puis transmettront le reste à la couche supérieure, sous la forme de données, et ainsi de suite.