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La classification des caracteres |
I. La classification de Thibaudeau
II. La classification de Maximilien Vox
III. La classification international Atypi
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V. La classification d'Aldo Novarese
VI. La classification de Marcel Jacno
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Il est regrettable que les catalogues de caractères d'imprimerie ou de transfert
adoptent généralement un classement alphanumérique à partir de noms attribués à chacun
d'eux: Erasme, Gill, Signal, Univers....
Devant la multiplicité des choix, des tentatives de classification ont groupés
les CARACTERES par familles selon des particularités précises.
Ainsi on a vu paraître successivement las classifications suivantes:
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Le typographe Francis Thibaudeau a voulu ranger les CARACTERES à partir de la présence et de la forme des empattements. En 1921, il publie "La lettre d'imprimerie" qui présente et expose la classification qui porte désormais son nom. | ![]() |
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La classification de Maximilien Vox est une extension de la classification Thibaudeau, elle s'appuie sue les caractéristiques formelles, l'histoire et le style. Elle fait les différences historiques et morphologiques nécessaires pour distinguer plus précisément trois familles (Humanes, Garaldes, Réales) au lieu du seul groupe Elvézir, et de deux familles (Scriptes et Manuaires) au lieu du seul groupe Ecriture chez Thibaudeau. | ![]() |
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L'association typographique internationale
(ATYPI) a adopté et officialisé à Vérone,
en 1962, les neufs familles de la classification Vox, parue dix ans
auparavant.
Mais l'ATYPI a ajouté une dixième famille, les FRACTUR (lettres gothiques), style abondant en Allemagne et dans les pays Anglo-saxons, une onzième famille rassemble les CARACTERES non-latins. Cette classification, à usage internationale, a été traduite en Anglais et en Allemand en respectant les habitudes de ces deux langues: en effet pour les Américains "gothic" traduit ce que nous baptisons "antique" et pour les allemands "antique" signifie "romain". |
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La norme DIN, mise au point par Willy mengel
et Herman Zapf, a été présentée en 1964.
Elle précise en la détaillant à l'aide de références
concrètes la classification de l'ATYPI.
Il est à remarquer qu'elle regroupe sous le même titre (Renaissance Antiqua) les deux familles Humanes et Garaldes. |
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Aldo Novarese, typographe italien contemporain, créateur de nombreux CARACTERES pour la fonderie Nebiolo à Turin, propose une classification en 10 familles à partir de la forme des empattements. | ![]() |
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Tous les alphabets possèdent les mêmes éléments de structure; c'est la différence (ou l'absence) de leurs éléments d'alignement et de leur éléments décoratifs, qui détermine, selon Jacno, leur appartenance à l'un des quatre styles suivants: | ![]() |
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La publication du Codex 80, classification
proposée par Jean Alessandrini, a suscité de nombreuses polémiques. Au delà de
ces disputes, il est intéressant de constater que le Codex 80 n'est pas en
rupture avec les classifications précédentes, mais qu'elle les amplifie en
détaillant les incidences historiques, géographiques, stylistiques, etc...
Si on envisage que dans l'avenir le dessin de la lettre , sa création, passera par l'ordinateur, il me semble que le Codex 80 devrait être le support d'une série de programmes de dessins, correspondants aux différentes caractéristiques envisagées. Ainsi, il serait possible d'obtenir l'ensemble des déclinaisons d'un schéma de base dans des avatars rigoureusement décrits et, par conséquent, aptes à être programmés. |
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